Mettons de l’histoire dans nos vies pour préserver l’histoire de demain.
Depuis toujours, l'Homme cherche à se vêtir.
L'histoire du tissage remonte au Néolithique, s'améliore durant l'antiquité, progresse du temps des gallo-romain et du moyen âge, se perfectionne à la renaissance et devient technique, technologique avec les contemporains et les temps modernes.
Il y a pourtant une chose qui lie chacune de ces périodes, les savoirs faire du traitement des matières premières, les teintures et les techniques de tissage.
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Ces techniques je les ai apprises aux cours des prestations de reconstitution historique, avec des maîtres en la matière, en lisant de nombreux récits archéologiques, en m'exerçant.
J'ai toujours eu un goût prononcé pour l'enseignement, c'est pour cela que j'anime des ateliers d'apprentissages, tout en remettant le contexte archéologique et historique dans chacun de mes stages. Comprendre d'où l'on vient, c'est comprendre notre temps et être acteur de nos vies.
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Notre monde actuel, “les temps modernes”, nos modes de vie, nos pensées modernes dictent nos pratiques de consommation, mais nos prises de conscience s'accélèrent, en restant attentifs à notre environnement et en ajustant notre impact sur celui-ci.
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Au travers des stages, ateliers et œuvres ce n'est pas une prestation ou un bout de textile qui est vendu, c'est un objet usuel, c'est de l'histoire, de la technicité, c'est la compréhension des matières et de l'exploitation de celle-ci, du traitement nécessaire à son usage et de l'impact que celle-ci a sur notre environnement.
Toutes les matières que j'utilise sont des productions françaises, issues de filature de la Creuse, Corrèze et Dordogne qui travaillent elles-mêmes avec des producteurs locaux et des filières éco responsable et éthique.
Je vis avec mon temps, je réalise aussi des créations usuelles de notre époque, ceintures, art de la table, sacs, vêtements et autres accessoires.
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Mettons de l’histoire dans nos vies pour préserver l’histoire de demain.
Charlotte MAGNIN :
Tisserande Métiers d'Arts
passionné par la vie
Depuis toujours passionnée par l'histoire avec des parents ouverts sur le monde et curieux de tous.
Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voyagé dans les couloirs du temps en me promenant dans les fêtes médiévales, les marchés des artisans avec les savoirs faires d'exceptions, oubliés pour certains, les parcs à thèmes, mes années de théâtre qui m'ont fait incarner tellement de personnages emblématique.
Aujourd'hui ma vie d'artisane spécialisée dans le tissage, toutes époques me permet de vous transporter à travers les portes du temps.

Mettons de l’histoire dans nos vies pour préserver l’histoire de demain.
En se rappelant des pratiques et coutumes courantes de nos ancêtres, même les plus lointaines, c'est l' ADN même de l'être humain que l'on remet au centre de nos vies.
L'écologie, le développement durable, les matières biosourcées, tout ceci nous questionne au quotidien et bien souvent les réponses nous viennent du passé.
J'aime à vous compter, au travers de mes créations, l'Histoire de tout Homme, la personnalité de chacune des matières que j'utilise, pourquoi ce produit et pas un autre, les motifs de mes tissages et leurs origines.

Matières premières Française et Europe
Laine mérinos : filature de la Creuse "Felletin" et "Fonty", Dordogne à Belves
Coton : Italie
Chanvre : Italie

Le tissage de galon
Un savoir-faire ancestral et millénaire
Je pratique plusieurs techniques de tissage, avec des savoir-faire vieux de plusieurs millénaires pratiqués devant vos yeux lors de mes différentes manifestions, et bientôt pendant des ateliers de tissage.
Je fais :
- du tissage au peigne, qui donne des motifs répétitifs avec des alternances de couleurs en fonction du montage.
- du tissage au carte/plaquettes avec des motifs évolutifs a l'infini
- du tissage Baltique avec du relief donnant du volume au tissage.

La reconstitution historique
La reconstitution historique est une pratique qui consiste à recréer certains aspects d'un événement passé, d'une période historique ou d'un mode de vie précis, en s'appuyant sur des éléments matériels reproduisant celui de la période concernée (vêtement, mobilier, armement, etc.). Cette activité peut ressembler, par exemple, à la reconstitution d'une célèbre bataille, de la vie de camp des soldats d'époques historiques variées ou bien de la vie quotidienne d'une époque passée. Mais aussi des documents historique, que l'on retrouve dans les livres d'histoire.
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La pratique que l'on retrouve de manière constante, est la production d'objets réalisés à partir de la documentation historique (costumes, objets fonctionnels ou d'apparat), puis leur usage (port du costume, emploi des outils, maniement des armes, etc). Quel que soit l'objectif, une personne ou un groupe (association, etc.) se réclamant de la reconstitution historique appuiera sa démarche sur la production ou l'usage d'objets reconstitués à partir de sources écrites (textes), iconographiques, archéologiques et muséographiques.
Si la démarche de production et d'utilisation d'objets est une constante, le terme de reconstitution historique est bien souvent employé pour de nombreux types d'activités pourtant bien distinctes, selon les objectifs recherchés :
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Médiation culturelle de l'Histoire vers un grand public. Ce loisir peut prendre alors la forme de manifestations à thème historique qui permettent au public de mieux connaitre certaines époques ou événements du passé, comme les animations des « fêtes médiévales » et les reconstitutions de batailles (par exemple : la bataille d'Hastings)
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Reconstitution immersive : L'objectif est alors, pour les reconstituteurs d'une même époque, de se retrouver entre eux, sur un site plutôt privé, qui peut être lui-même historique, en l'absence de public. On retrouve parmi eux les adeptes du living history ou « histoire vivante », qui réunit un nombre important de pratiquants intéressés par une époque précise, et pour qui le but essentiel est de reconstituer le plus possible le quotidien d'une époque.
